carnets d'islande # 2
les islandais n'aveuglent pas leurs fenêtres...
en cherchant à fermer l'oeil alors que la lumière perçait à travers ce qui nous servait de rideaux, je pensais à insomnia, ce film où al pacino devient fou à ne pouvoir dormir avec la lumière...
rassurez-vous, nos nuits n'ont pas viré au cauchemar !
et c'est avec de pieds alertes que nous nous sommes levés pour partir à la découverte de cette île de contrastes
en laissant derrière nous reykjavik, nous prenons vite la mesure du décor dressé ici au 66° parallèle nord !
aprés avoir traversé des étendues lunaires où la lave a délimité le territoire, nous observons aux alentours des ribambelles de fumerolles et, sous un soleil insolent, nous arrivons au parc national de thingvellir
le parc présente un intérêt historique (c'est le site de l'ancien parlement national islandais fondé en l'an 930) et géologique : chutes d'eau, rift et failles d'effondrement nous laissent mesurer combien la terre est ici vivante : elle vibre, bouillonne, écume, explose...
c'est ce que l'on constate
d'abord à geysir, nous restons comme des enfants à regarder et re-regarder le geyser strokkur bouillonner avant de jaillir toutes les 5/7 minutes à 20 mètres de haut !
puis à gulfoss : sa cataracte à deux étages, appelée "la chute d'or", est la plus célèbre d'islande
aprés l'eau fougueuse de ces deux sites, notre deuxième journée se termine dans celle calme et chaude du hot spot de la ferme où nous logeons
notre voyage s'annonce plein de promesses !