namibie # 1 (désert du kalahari)
être expatrié en afrique du sud invite à voir grand !
et les pays limitrophes sont une source d'évasion qui élargit encore le champs des possibles...
c'est ainsi que nous avons incrit la namibie au programme de nos vacances d'été
un court séjour puisque nous avons réussi à bloquer huit jours à neuf avec nos amis réunis et les emplois du temps de nos enfants respectifs,
mais assurément assez pour déclencher un coup de ♥︎ pour ce pays où tout est démesurément beau !
arrivés à windhoek, la capitale, nous prenons possession de nos 4x4 (véhicules incontournables pour parcourir ce pays où peu de routes bitumées existent)
et filons vers notre première étape
nous faisons le choix de ne pas prendre la route principale mais un détour par la D1234, direction ulhenhorst, qui nous permet de prendre la mesure de notre pays d'évasion
ravitaillement d'essence oblige dans la première ville qui s'articule autour de deux pompes, un magasin (fermé jusqu'à lundi, nous sommes samedi !) et quelques habitations... et c'est parti !
le challenge consiste à ne pas dépasser 80 km/heure même si la route est droite et semble monotone, le sable peut être traitre...
l'autre danger est bien sûr les animaux sauvages qui peuvent surprendre même un conducteur à l'oeil de lynx (mr blabla, cela va sans dire)
un phacochère et quelques guinea fawls (pintades communes en afrique australe) ont failli en faire les frais...
en route, nous nous extasions devant des nids gigantesques accrochés aux branches de shepperds trees
nous aurons les explications le lendemain par notre guide :
les philetairus socius, autrement dit dans notre langue, les "républicains sociaux" portent bien leur nom : ces petits passereaux de l'afrique australe construisent, brindille après brindille, des nids qui ressemblent à bottes de foin colossales
celles-ci peuvent peser 900 kilos, et mesurer jusqu’à 6 mètres de long pour 3 mètres de large et 2 mètres de hauteur
jusqu'à 500 oiseaux peuvent vivre dans ces logis collectifs et se protéger des températures extrêmes et des prédateurs du désert du kalahari, et cela sur plusieurs générations
ainsi, ces impressionnantes structures peuvent parfois être vieilles de plus de 100 ans !
et puis, chemin faisant, nous avons la grande chance d'observer par deux fois un spécimen d'aardvark appelé familièrement "ours de fourmi africain" (il se nourrit de fourmis mais aussi de termites)on ne peut pas dire que ce mammifère nocturne de taille moyenne, fouisseur, soit beau.... il semble même sorti de l'imagination d'un auteur de sciences-fiction
contrairement aux autres insectivores, il a un long museau en forme de cochon, qui sert à renifler les aliments
notre première étape nous amène au kalahari anib lodge, une étape bien agréable pour notre premier soir
le lendemain, une voiture et un guide nous attendent pour un café dans les dunes rouges du kalahari
la nambie nous en met déjà plein les yeux 💥