namibie # 6 (walvis bay & swakopmund)
en ce 6ème jour en namibie, programme palpitant s'il en est pour messieurs : se mesurer aux dunes de walvis bay !
au réveil, la brume enveloppe le paysage au dehors de la villa maji située en bord d'océan,
nous avons espoir que le soleil perce le voile opaque et sourd
mais nous apprenons effarés que ce n'est pas que de la brume, mais aussi l'atmosphère enfumée due aux feux qui sévissent en angola (la terre brûle en amazonie, mais aussi en Afrique, quelle désolation...)
nous rejoignons nos drivers à mola mola qui nous embarquent pour une journée
première halte, des colonies de flamants roses jouent sur la pointe des pieds à troubler le vernis de surface de la lagune
nous longeons les marais salants avant d'atteindre l'océan,
nos 4x4 évoluent prestamment à la limite de l'océan sur ce ruban de sable à la surface solide car flirtant avec l'eau...
l'atmosphère de brume offre un halo de lumière qui confère une épaisseur mystérieuse au décor !
nous profitons de longues pauses pour fouler la majesté impavide de la plage, le lieu semble éternel
et puis, petit à petit, la marée montante décrit des mouvements de moins en moins nonchalants
nous quittons la plage et commençons à nous enfoncer dans un territoire lunaire composé de montagnes de sables à perte de vue
nous tentons de capter la lumière, le caractère rugueux, la beauté minérale de sandwich harbour
un stop aux abords d'une haute crête,
nous finissons de grimper à pied et, là, découvrons ébahis la couverture de sable se jetant de toute sa hauteur dans l'océan !
force compacte des dunes contre géométrie fluide de l'eau vue d'en haut :
la hauteur n'écrase pas l'impressionnante force conquérante de l'océan atlantique en bataille contre les dunes
couleur de mercure, il étale son opulence tour à tour tranquille et nerveux, dans un rythme cadencé
aprés un brunch au milieu des dunes, et quelques tours de montagnes russes dans les dunes
nous rentrons à swakopmund
on ne peut pas dire que ce soit une belle ville
mais son architecture balnéaire des années 1950 est comme un décor de roman ou de film où se croiseraient les figures cosmopolites de la mittel europa
bref, une après-midi baignée d'iode et de grand air que nous cloturons pas un savoureux dîner de fruits de mer dans l'un des meilleurs restaurants de la ville
demain, nous rentrons à windhoek pour notre dernier jour, et le vol retour
ces sept jours ont ressemblé à une mise en bouche, nous n'avons déjà qu'une envie : revenir !