namib'100 #3
le 3ème jour, nous partons de notre campement et démarrons notre journée de marche en passant devant l’une des épaves les plus connues du pays : le shawnee échoué en 1976
l'occasion de faire un peu de géographie...
traversé par le tropique du Capricorne, la namibie est bordée à l'ouest par un littoral atlantique interdit de 1500 kilomètres
un territoire âpre physiquement mais aussi dans les noms qu’ils portent : skeleton coast (côte des squelettes sur lesquelles jonchent des épaves échouées issues de naufrages et surtout des squelettes de baleines et phoques massacrées par des hommes), forbidden land (territoire interdit) ou sperrgebiet (zone interdite en allemand)...
à première vue, le désert du namib peut donc sembler un territoire vaste et désolé, dénué de vie, tant l’âpreté du terrain et un horizon à perte de vue uniquement constitué de sable dessine le décor d’une terre inhospitalière, voire hostile !
pourtant, des plantes et des animaux se sont adaptés aux climat et conditions extrêmes du désert
en été comme en hiver, des fluctuations marquent la surface du sol : 30 centimètres sous terre, la température quotidienne reste paradoxalement relativement stable (d'ailleurs nous marchons en plein été et ne souffrirons de la chaleur qu'en pénétrant les terres)
la rareté de l’eau est évidemment le plus grand défi pour la faune et la flore
mais la zone côtière présente un épais brouillard plus de 180 jours par an
et cette brûme côtière, système vital du namib, est clairement un facteur important contribuant à la diversité remarquablement élevée de la faune et de la flore dans un environnement extraordinairement aride
après avoir longé la côte sous cette brûme côtière qui nous accompagnera tous les matisn de notre trail, nous entrons dans le cirque des dunes pour la journée, le panorama sculpté par le vent est indéfinissable de beauté !