soleil brûlant sur mabalingwe
depuis dix-huit mois, nous avons appris à endosser les habits d'expatriés
cela signifie une adaptation au pays qui nous accueille, à ses exigences, ses contraintes, son mode de vie, ses coutumes
c'est apprendre à conduire à gauche dans un flux de circulation anarchique
c'est renoncer à nos habitudes alimentaires et ne plus parler de barbecue, mais de braii, pas de saucisson mais de biltong
c'est comparer nos bordeaux et bourgogne français avec les vins sudafricains
c'est voir le jour s'éclipser devant la nuit à l'heure du thé même en été
c'est ouvrir son regard à d'autres expressions artistiques et artisanales
c'est découvrir les épisodes heureux et dramatiques de la nation arc-en-ciel
c'est apprendre à vivre au ralenti et vivre l'été en hiver (et vice-versa)
c'est dire game drive et non safari
c'est se faire appeler "mam" et remplacer le bonjour par "how are you?"...
mais être expatriés c'est s'engager (ou pas) dans la communauté française
et c'est beaucoup échanger nos expériences de voyages, nos coups de coeur, nos adresses
et c'est voyager entre amis pour tester de nouvelles réserves
mabalingwe est à deux heures de johannesburg
nous y avons investi un airbnb en self catering, dans un décor plombé par un soleil d'été brûlant
nous avons assisté à une rare parade amoureuse chez les autruches
nous avons vu le soleil se coucher et teinter de rose la terre du bush
et nous avons découvert le "kalahari oasis", un bar au milieu de nulle part, comme sorti d'un western de l'Amérique profonde
une échappée de deux jours et demi comme une longue évasion
je vous emmène !